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Les conquêtes sont faciles à faire parce qu’on les fait avec toutes ses forces : elles sont difficiles à conserver parce qu’on ne les défend qu’avec une partie de ses forces.

23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 08:57

Suite à l'arrêt des négociations annuelles obligatoires par notre direction, la section syndicale force ouvriere ainsi que le comité d'entreprise, se sont mis d'accord pour déposer un préavis de grève pour le vendredi 27 juillet à 0h00

 

Nous attendons que notre direction ré-ouvre les négociations et une nous fasse une proposition décente reflétant l'augmentation de ses bénéfices, qu'elle obtient grâce au travail fournis pas ses salariés et grâce aux sacrifices fait par ceux ci

 

Les revendications des salariés de BEAUNE BRIOCHE sont les suivantes:

 

4% d'augmentation générale

 

une prime d'ancienneté payable chaque mois de:

 

1,6% à partir de 8 ans d'ancienneté

1,8% à partir de 10 ans d'ancienneté

2% à partir de 12 ans d'ancienneté

 

 

 

 

Menons l’action jusqu’à ce notre direction prenne en comptes nos revendication et soyons ferme sur nos positions. Nous ne lâcherons rien ! 

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19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 20:10

A force ouvriere UMV
A force ouvriere UMV
par Syndicat cgt.fo.beaune-brioche.over-blog.com

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13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 08:48

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Il Parait Que TOUT AUGMENTE...SAUF LES SALAIRES!!
par Syndicat cgt.fo.beaune-brioche.over-blog.com

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9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 10:36

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par Syndicat cgt.fo.beaune-brioche.over-blog.com

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9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 09:15

Cette année les négociations salariales dans notre entreprise se sont montrées encore plus difficilles que les autres années. En effet, notre direction veut absolument nous faire perdre notre pouvoir d'achat alors que l'entreprise fait de plus en plus de bénéfices et affiche même des années records.

 

Depuis les négociations de l'année passée, le SMIC a augmenté de 2,1% au 1er decembre 2011, 0,3% au 1er janvier 2012 et 2% au 1er juillet 2012. En somme il a augmenté de 4,4%.

 

Légitimement la délégation force ouvrière a commencée les négociations salariales de cette année par une proposition de 6%, esperant en finalité obtenir  4%. Mais voila c'était sans compté sur l'avarice et la non reconnaisance de notre direction et de sa hierarchie.

 

Voici une petite synthèse de nos négociations:

 

7 juin 2012:

La délégation force ouvrière ouvre les négociations avec une demande de 6% d'augmentaion générale au 1er juillet.

 

14 juin 2012:

notre direction nous fait une contre proposition de 2% d'augmentation générale et invoque les nouveautés de notre convention collective concernant le 13ème mois en remplacement de la gratification annuelle qui lui coûte 0.7% de la masse salariale, de la mise en place de la mutelle qui lui coûte 0,7% de la masse salariale, ainsi que le paiement des heures supplémentaires à 50%.

 

La délégation force ouvrière après étude des chiffres avancés par la direction, fait la contre proposition suivante:

 

- 2% d'augmentation générale

- prime d'ancienneté mensuelle suivant le barême suivant:

 

0.3%   après 2 ans d'ancienneté

0.6%   après 4 ans d'ancienneté

1%      après 6 ans d'ancienneté

1.3%   après 8 ans d'ancienneté

1.6% après 10 ans d'ancienneté

2%    après 12 ans d'ancienneté

 

22 juin 2012:

La direction reste sur sa proposition de 2% augmentation générale et refuse une prime d'ancienneté par "principe". elle ne voie pas pourquoi elle mettrait une prime de ce genre en place alors que les anciens ne lui rapporte pas plus que les salariés plus récement embauchés

 

4 juillet 2012:

La délégation force ouvrière fait un enorme effort et contre propose une augmentation générale de 3% en précisant que la perte sèche des salariés par rapport aux augmentations du smic est de 1.4% et que la perte du pouvoir d'achat en FRANCE est annoncée à 1% pour 2012

 

Notre direction nous fait une dernière proposition à 2.4% d'augmentation générale que nous trouvons insufisante et donc que nous refusons.

A défaut d'accord, notre direction met un theme aux négociations et 2.4% d'augmentation générale sera appliquée.

 

La délégation force ouvrière n'en restera pas là. Elle décide de voir chaque salarié et va organiser des réunions afin de prendre tous les avis sur cette augementation injuste et prendre les mesures qui s'imposes afin que notre direction ré-ouvre les négociations et une nous fasse une proposition decente reffletant l'augmentation de ses bénéfices, qu'elle obtient grâce au travail fournis pas ses salariés et grâce aux sacrifices fait par ceux ci  en étant volontaires pour travailler les dimanches et les jours fériés depuis plus d'un an pour une prime de misère de 20€. Lorsque je parle des salariés, les dimanches et les jours fériés, il n'y a que des salariés du 1er collège qui sont au boulot. Les cadres et agents de maîtises eux sont en week end. Le site est sous la responsabilité de salariés qui ne sont pas payés pour ça. Devons nous continuer dans cette logique ou le "petit" personnel sous payé prend les responsabilité des cadres et d'une  direction qui nous sous évalue ?

 

Refflechissons aux actions à mener afin d'être rémunéré à notre propre valeur

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10 avril 2012 2 10 /04 /avril /2012 18:52

 

balance1.gifEn son temps, un président du CNPF, M. Yvon Gattaz, avait voulu promouvoir les ENCA (Emplois nouveaux à contrainte allégée). Le raisonnement était basé sur le fait que les entreprises hésitaient à embaucher parce qu’il y avait trop de contraintes.

Depuis, en France comme ailleurs, sous l’effet du capitalisme libéral triomphant, la flexibilité et la précarité se sont développées.

Arrive la crise systémique de 2007, que nous avons maintes fois analysée comme une crise du capitalisme, et la nécessité, pour en sortir, de pratiquer trois ruptures, aux niveaux international, européen et national. Ce qui n’est toujours pas le cas.

Pendant une première période, tout le monde se félicitait du fait que la France traversait mieux la crise que d’autres, notamment grâce au rôle d’amortisseurs des régimes sociaux et des services publics. Dès 2007, nous expliquions qu’il arriverait un moment où l’on nous dirait que pour sortir de la crise il serait nécessaire de remettre en cause ce que d’aucuns appellent notre «modèle social»! Nous y sommes.

Au niveau européen, le président de la Banque centrale européenne, le banquier Draghi, toujours prompt à aider les banques privées, a même déclaré que le modèle social européen était condamné!

On assiste d’ailleurs en Grèce, au Portugal, en Espagne, en Italie et au Royaume-Uni notamment à ce que l’on peut qualifier d’attaques en règle. Le mécanisme européen de stabilité et le traité dit de solidarité, de coopération et de gouvernance s’inscrivent dans cette logique.

À nouveau, pour protéger le capital et la rente, il faudrait rogner les droits sociaux. C’est notamment l’un des objectifs des «accords compétitivité-emploi» initiés par le gouvernement et repris par le patronat.

Après les ENCA viennent en quelque sorte les LICA: licenciements à contraintes allégées. Afin de ne plus être obligé de licencier pour motif économique les salariés qui refuseraient de voir baisser leur temps de travail et leur salaire, on inventerait un licenciement spécifique, «sui generis», c’est-à-dire une forme de licenciement «économique» lowcost. Ce qui permettrait aux employeurs d’échapper à toute une série d’obligations liées au licenciement économique, telles que le reclassement ou le contrat de sécurisation professionnelle.

Quand il s’agit de remettre en cause les droits sociaux, le patronat réclame des lois nouvelles. Quand il s’agit d’apporter de nouveaux droits aux salariés, il peste contre le législateur.

Et pourtant, comme l’écrivait Montesquieu: «les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires».

Certains syndicats se montrent ouverts à la négociation sur cette question, pas Force Ouvrière. Il est vrai que nous ne sommes pas – indépendance et liberté obligent – de tendance cogestionnaire des entreprises.

La course à l’échalote sur le plan européen en matière de dumping social et fiscal doit cesser.

Un petit coin de ciel bleu: à la suite de nos interventions (dont celle du 18 janvier au «sommet social»), le ministre du Travail vient d’indiquer qu’il refusait les propositions de la Commission européenne sur le détachement des travailleurs, qui soumettraient le droit de grève au respect des principes de libre prestation de services et de liberté d’établissement.

Il aurait été cependant plus cohérent que, précisément, son collègue des transports ne remette pas en cause le droit de grève!
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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 07:10

AG UL (2)

Oui çà y est nous allons déménager vers la maison des Syndicats. Rue Gaston ROUPENEL à Beaune. Ce local permettra à tous les élus Fo des entreprises de Beaune et de sa région ainsi qu'a tous Les salariés des TPE de venir s'informer,se réunir, partager et se fédérer,autour d'un même thème et d'un même but "défendre nos droit et nos acquis". Les combats a venir vont être très difficile pour la classe ouvrière, mais ne perdons pas de vue que l'union fait la force. Alors rejoignez nous dans notre combat syndical avec FORCE-OUVRIÈRE

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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 16:39

 

Autoroutes : la rente de Vinci sera-t-elle prolongée ?

Jean-Claude Jaillette et Emmanuel Lévy - Marianne | Mercredi 1 Février 2012 à 05:01

Aujourd’hui, comme chaque 1er février, les sociétés d’autoroutes révisent leurs tarifs à la hausse : +2,5% en moyenne.
L’occasion pour Marianne2 de revenir sur le prix de vente de ces bijoux de famille, privatisés en 2005.
Selon Pierre Coppey, le patron de Vinci Autoroutes, celle-ci valent au moins 20 milliards quand l’Etat ne les a cédées que 15 milliards.
L’occasion aussi de republier une enquête parue dans le numéro 758 du 29 octobre 2010.



(Autoroute - Flickr - cc)

(Autoroute - Flickr - cc)

« Vous ne pouvez pas publier cela, comme cela. ». Pierre Coppey s’énerve tout rouge. Il faut dire qu’entre deux cafés, le patron de Vinci Autoroutes venu nous faire la leçon a lâché une petite bombe. A la question, « Si l’état devait vous racheter les autoroutes combien devrait il mettre sur la table », il répond : « 15 milliards ». Le sujet est ultra sensible depuis que certains membres de la Cour des comptes, relayés par Marianne, se sont émus du prix de ces cessions. Question que les heureux acheteurs font tout pour éviter. Sauf là. Pierre Coppey qui a une formation de journaliste, chose plutôt rare dans ce monde dominé par les ingénieurs des Ponts et chaussées, a vite compris son erreur : il vient de vendre la mèche : la vente s’est faite à vil prix. 

Explication. Les sociétés d’autoroutes disposent d’un seul actif : la concession des presque 9 000 kilomètres de bitumes à péages que compte la France. Et comme toute concession, celle-ci à une fin : en moyenne 2033 pour l’ensemble du réseau. Bref, les heureux propriétaires ont encore donc une vingtaine d’année pour rembourser leur achat 15 milliards d’euros. Traduit en terme financier, la veille du jour de fin de concession à 23h59, la valeur de la concession vaut 0 euros. Bref plus on se rapproche de cette date, moins la valeur de la concession est importante, jusqu’à atteindre 0, comme on l’a vu. 

Entre temps, les sociétés d’autoroutes ont largement rémunéré leurs actionnaires. Via deux canaux. Les dividendes évidemment, il y en a pour près de 5 milliards depuis la privatisation. Mais aussi, ce qui se voit moins, l’intégration fiscale qui permet à l’entreprise mère de diminuer son résultat fiscal du coût de l’endettement de sa filiale. Exceptée APRR, les autres le pratiquent volontiers. A raison de 30 milliards d’euros d’endettement (le coût de construction des autoroutes, mais aussi celui du rachat proprement dit des sociétés réalisé sur 100% par la dette), cela permet d’économiser un gros paquet d’argent. A titre d’exemple, Vinci Autoroutes, a payé 629 millions d’euros pour ses 14,5 milliards d’euros d’endettement. La maison mère Vinci a ainsi pu réduire son chèque au Trésor français du tiers de cette somme, soit l’équivalent de 200 millions d’euros chaque année. Cela a l’air de rien mais sur 5 ans, les sociétés ont donc économisé près de 1,5 milliard d’euros….

Donc on récapitule. 5 milliards de dividendes ont été versés, 1,5 milliard a été économisé, et selon Pierre Coppey, les sociétés valent toujours 15 milliards d’euros, le prix payé il y a 5 ans….On comprend que le patron de Vinci Autoroutes propose à l’Etat d’assumer à sa place les 10 milliards d’euros d’investissements routiers que le budget, en mode rigueur, peine à financer. Il suffirait simplement que le gouvernement prolonge la concession de la concession, une véritable poule aux œufs d’or….

Pour mémoire, nous avons réédité l'enquête publiée par Marianne le 29/10/2011 sur ce dossier explosif, qui est à mettre au passif de Dominique de Villepin, alors premier ministre.

 

Le scandale des autoroutes : comment ils volent des milliards à la France

Depuis la privatisation du réseau en 2005, des milliards filent dans les poches de concessionnaires privés. Une manne qui enfle à rythme constant, mais dont ni l’Etat, qui en aurait bien besoin, ni les usagers ne profitent.
 
C’est une exception française. L’une de ces exceptions dont on n’a malheureusement pas envie de se vanter .
Notre réseau autoroutier, le deuxième en Europe avec ses 9 000 km – derrière l’Allemagne qui en possède près de 13 000 –, rapporte des fortunes. Mais, alors que l’Allemagne n’en retire que 4,5 milliards d’euros hors taxes (chiffres 2010), les autoroutes françaises génèrent 8,11 milliards d’euros par an. Le hic ? Depuis la privatisation du réseau en 2005, ce grassouillet pactole financé en partie par les impôts des citoyens, cette cagnotte qui enfle au rythme de 3 % chaque année, file dans la poche des concessionnaires.

« Vous allez encore nous accuser de faire trop de bénéfices. Ce n’est pas nous qui avons décidé de la privatisation des autoroutes. Des enchères ont eu lieu. Et un prix a émergé ! » A l’Association des sociétés françaises d’autoroutes et d’ouvrages à péage (Asfa), le discours est rodé. Dans cet antre du lobby des sociétés d’autoroutes concédées aux géants du BTP, Vinci (ASF, Cofiroute, Escota, Vinci), Eiffage (APRR) et l’espagnol Albertis (Sanef), on se sait mal-aimé. Et l’on voudrait bien pouvoir se défausser sur les politiques qui ont pris la décision de vendre les bijoux de famille. Sur Dominique de Villepin en particulier qui, en 2005, parachevait la privatisation timidement engagée par la gauche sous Lionel Jospin en 2002. Marianne, à l’époque, avait dénoncé la double erreur de l’opération qui consistait à céder pour vingt-sept ans ces machines à cash pour un prix ridicule de 14,8 milliards d’euros..

Il n’aura pas fallu longtemps aux citoyens automobilistes pour prendre la mesure de l’arnaque. Passées au privé, les autoroutes se sont en effet révélées des poules aux œufs d’or. Et la crise n’y change rien, l’or gris du bitume continue de couler à flots. Même quand le trafic baisse de 0,9 %, comme ce fut le cas au deuxième trimestre 2011 sur les routes de Vinci, le chiffre d’affaires progresse imperturbablement : + 2,7 %, alors même que le gouvernement avait accordé des augmentations de tarifs moyennes de 0,5 %.

De 2005 (dernière année avant la privatisation) à 2010, le prix moyen du kilomètre s’est envolé de 16,4 %, soit deux fois plus vite que l’inflation ! (voir schéma à la fin de l'article). Ce chiffre stupéfiant, que l’Asfa se garde bien de calculer, Marianne l’a reconstitué à partir de données pourtant fournies par l’association.

L’opération est simple : elle consiste à diviser le chiffre d’affaires issu de la perception de l’ensemble des péages de tous les réseaux par le nombre total de kilomètres parcourus par les usagers. On découvre ainsi qu’en 2005, les autoroutes rapportent 8,28 centimes par kilomètre parcouru… et 9,64 centimes du kilomètre hors taxe cinq ans plus tard .
 
Multipliez par des dizaines de millions d’usagers chaque année, qui sillonnent des centaines de kilomètres : entendez-vous le joli bruit du tiroir-caisse ? Comment les concessionnaires ont-ils pu faire ainsi tourner la roue de la fortune ? Comment ont-ils pu s’affranchir du contrat de plan signé avec le gouvernement au lendemain de la privatisation qui leur accordait des augmentations de tarifs dans des proportions « très légèrement supérieures à l’inflation », de manière à couvrir leurs investissements ?
En aucun cas ce « légèrement » ne signifiait « doubler » le taux d’inflation ! En réalité, les sociétés d’autoroutes trichent depuis de nombreuses années, depuis bien avant la privatisation, et le plus légalement du monde, puisque l’Etat propriétaire siégeait à leurs conseils d’administration et qu’il n’a pas pipé mot. Comment ? En pratiquant le « foisonnement ».
 
La manip est élémentaire : elle consiste à négocier avec le gouvernement une augmentation globale moyenne valable sur l’ensemble d’un réseau, puis à ajuster les variations de tarifs en fonction de la fréquentation des tronçons. Les plus fréquentés (donc potentiellement les plus juteux) voyant leurs péages grimper plus vite que les moins fréquentés. Les concessionnaires ont profité d’une faille, ouverte par l’impossibilité de discuter les hausses de prix kilomètre par kilomètre avec les services de l’Etat. Dénoncée quelques mois avant la privatisation par Marianne, qui avait découvert la supercherie en effectuant des relevés de tarifs précis et condamnée par la Cour des comptes l’année suivante, la pratique a été progressivement abandonnée. Mais on n’est pas revenu sur les acquis et les tronçons les plus chers sont restés hors de prix, offrant un formidable effet de levier pour les recettes des années suivantes .

 

Des profits à fond la caisse

Tandis que les tickets de péages grossissaient, les effectifs fondaient. Depuis la privatisation, les sociétés d’autoroutes ont massivement dégraissé leur personnel, de – 14 %, pour se situer en deçà des 15 000 salariés. Diminution du nombre de salariés, donc diminution des coûts, pour des investissements qui stagnent à 2 milliards d’euros annuels : les bénéfices ont explosé. Depuis leur privatisation, les Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR) ont versé plus de 1,5 milliard d’euros à leur nouveau propriétaire, le consortium associant le français Eiffage et Macquarie, un fonds d’investissement australien. En moins de cinq ans, les deux compères ont déjà récupéré un tiers de la somme payée à l’Etat pour leur acquisition, 4,84 milliards d’euros .
Et la concession de ses 2 240 km court encore pour vingt et un ans… Même topo dans la crémerie d’en face, Vinci, qui règne en seigneur sur 3 350 km de bitume .
 
Les Etats manquent d’argent ? Les entreprises autoroutières, elles, en regorgent ! Cinq milliards de cash dormaient dans les caisses de Vinci à la fin 2010. De quoi lui donner envie de lorgner vers la Grèce qui, exsangue, poussée à toujours plus de sacrifices, songe à son tour à solder ses autoroutes pour une poignée d’euros. Les géants du BTP seraient également disposés à prendre en charge les autoroutes urbaines hexagonales gratuites dont l’état de délabrement traduit la disette budgétaire qui s’est abattue sur les services publics. A preuve ce tronçon de l’A6 dont le revêtement est en mauvais état sur les quelques dizaines de kilomètres qui le séparent de la partie payante. Idem en région, où les collectivités peinent à assumer la charge du transfert des routes nationales…

Entre 2005 et 2010, le bénéfice réalisé sur chaque kilomètre facturé à un automobiliste s’est amélioré de 30 %, pour atteindre 1,8 centime, ainsi que nous avons pu le calculer. Et, comme le trafic a continué d’augmenter durant cette période, le bénéfice total des sociétés d’autoroutes a fait un bond de… 65 % ! Prolixes sur ce type d’informations lors leur road show pour séduire les investisseurs, les géants du bitume les taisent au grand public. Depuis trois ans, l’Asfa ne publie plus qu’un seul tableau permettant de comprendre la façon dont un ticket de péage est constitué .

Et pour cause. Comme le montrent les calculs de Marianne, qui a reconstitué ce ticket type (voir schéma à la fin de l'article), les profits se sont envolés. Sur 100 €, 12 € net allaient dans les poches des actionnaires en 2005. Cinq ans plus tard, ce sont 16,30 € qui filent directement dans leur escarcelle .
Des chiffres qui risquent de faire crisser les pneus des automobilistes.

 

L’arnaque de la cession

Ils sont déjà nombreux à ne plus accepter de faire patiemment la queue aux péages. Selon l’étude d’impact du projet de loi Grenelle 2, « la fraude est estimée aujourd’hui à 0,5 % du chiffre d’affaires. Ce taux de fraude est susceptible de représenter, d’après les estimations des concessionnaires, 5 % du chiffre d’affaires en cas de généralisation du péage sans arrêt. » L’Asfa le confirme en d’autres mots : « Il existe un risque de rejet social. » Quand l’aigreur du consommateur s’ajoute à celle du contribuable… Aigri, on le serait à moins, au vu du scandale.
Revenons à l’origine de l’affaire : le prix de cession du réseau autoroutier .

Convaincu à l’époque par les crânes d’oeuf de Bercy qui essaient depuis des années de vendre le projet, Dominique de Villepin envisage la privatisation dès son discours de politique générale. Alors que Marianne fait plusieurs fois la une sur ce scandale en devenir, les socialistes, qui les premiers ont initié le processus en 2002, restent muets .

Seul François Bayrou, en embuscade pour la présidentielle, se saisit du sujet et affiche clairement son opposition à la tribune de l’Assemblée. En vain. Dans la majorité, Gilles Carrez, le député-maire UMP du Perreux (94), s’agite avec retard. Le rapporteur général du budget voit d’un mauvais oeil cette braderie pour 11 milliards d’euros ..
La somme est pourtant confirmée dès 2005 par un rapport parlementaire signé du député UMP Hervé Mariton. L’intitulé choisi, « Les autoroutes pour l’emploi », sonne étrangement au regard de la fonte des effectifs, mais l’estimation qu’il fournit se fonde sur une étude très sérieuse de la banque Ixis. Deuxième scandale ! Que diriez-vous, en effet, si l’agence immobilière à qui vous demandez une estimation de votre bien était de mèche avec votre futur acheteur ? Eh bien, c’était le cas d’Ixis ! Cette ancienne filiale de la Caisse des dépôts, associée à Lazard, était en effet le conseil d’un des acquéreurs, en l’occurrence Eiffage, le groupe de BTP qui, avec son partenaire australien Macquarie, s’est offert les 2 240 km de la société APRR. Vous avez dit conflit d’intérêts ? Résultat des maigres oppositions, à quelques jours de la fin des enchères, la somme fait un minibond à 14,8 milliards d’euros .

Une paille, comme nous le confiait cyniquement à l’époque un des patrons d’Ixis : « Mon client était alors prêt à payer 40 % de plus. » Soit 22 milliards d’euros au moins pour la totalité des lots. Autre signe de l’incroyable braderie à l’oeuvre : l’énorme bonus de 8 millions d’euros demandé à ses actionnaires par Antoine Zacharias, le patron de Vinci à l’époque, pour avoir permis à son groupe de mettre la main sur ASF et ses fabuleux bénéfices .

 

La truanderie écolo

La République abusée continue pourtant d’être bonne mère avec les concessionnaires.
Fin 2009, Jean-Louis Borloo, alors ministre de l’Ecologie et des Transports, fait discrètement un joli cadeau aux sociétés d’autoroutes : la prolongation d’un an de leur concession. Sous le double parrainage de l’écologie et de la lutte contre la crise, le programme « verdissement des autoroutes » engage en contrepartie les sociétés à investir 1 milliard d’euros dans des opérations et travaux à caractère écologique.

Un an de plus, c’est la garantie d’encaisser 2 milliards d’euros supplémentaires. Emballé, c’est pesé, le deal léonin passe comme une lettre à la poste devant les parlementaires.
« On n’a rien vu », explique un député socialiste de la commission des Finances.
Pourtant l’examen des dépenses de ce « paquet vert » a de quoi faire pâlir les moins extrémistes des écolos. Moins de 3 % des sommes engagées sont en réalité destinées à la biodiversité.

Exemple de la supercherie ? Au prétexte de la réduction des bouchons aux péages, désignés comme source d’émission de gaz à effet de serre, 800 millions sont investis dans… des portiques automatiques ! De qui se moque-t-on ? L’effet d’aubaine joue à plein, comme le confirma à demi-mot un autoroutier : « Il est vrai que le paquet vert a accéléré un déploiement qui était déjà programmé. » Vinci Autoroutes prévoit de créer 172 caisses de péage automatiques.

Cette automatisation, rendue possible grâce au télépéage, permet surtout de réduire les emplois et d’augmenter le rendement des autoroutes. « On a demandé à l’Etat de subventionner des pertes d’emplois. Pis, le personnel remplacé par les portiques est parti en préretraite, à moitié pris en charge par l’Etat ! » s’emporte Bernard Jean, coordinateur CGT de la branche. Essayons à présent de « positiver » la situation : après tout, à l’instar du fumeur, les malheurs de l’automobiliste pourraient faire le bonheur du contribuable. Et une partie de la manne pourrait retourner dans les caisses de l’Etat. Ces formidables bénéfices produisent en effet 34,3 % d’impôt sur les sociétés, soit un impôt théorique de 800 millions d’euros auquel il faut ajouter un gros paquet de TVA, 1,6 milliard, mais aussi différentes taxes, dont la fameuse redevance domaniale qui est prélevée pour l’occupation du domaine public.
Or, là aussi, il convient de s’interroger, car les rentrées fiscales sont loin d’être au rendez-vous.

Pour se refaire, l’Etat a un temps envisagé de tripler la redevance domaniale, pour la porter de 125 millions d’euros annuels à 250 millions puis à 375 millions. Peine perdue. Inscrite dans le budget 2009, elle a disparu des documents budgétaires : « Vous n’avez pas idée du lobbying qu’ont fait les concessionnaires », explique Hervé Mariton, qui comptait sur cette taxe pour « corriger » les effets de la vente à vil prix des autoroutes.

Réponse approximative de Dominique Bussereau, secrétaire d’Etat chargé des Transports, à une question de ce député : « S’agissant de la redevance domaniale, monsieur Mariton, l’augmentation prévue en 2009 n’a pas été appliquée en raison de la crise, mais également de la baisse du trafic sur les autoroutes.
Néanmoins, elle demeure d’actualité et nous envisageons son éventuelle application en 2010. » Même topo pour le projet de loi de 2011.

La hausse de 100 millions par an pour les deux ans à venir est bien présente… puis disparaît au milieu du gué. Côté impôt sur les sociétés, ce n’est pas non plus le Pérou.

 

Cerise fiscale

Le rachat des concessions par les entreprises du BTP a généré un immense manque à gagner fiscal.
L’ensemble de ces emplettes s’étant fait par endettement, les acquéreurs ont eu le droit de déduire de leurs bénéfices le coût de leur emprunt… à condition de disposer de plus de 95 % de la société. Suivant l’exemple de Vinci qui s’est empressé de retirer ASF de la Bourse pour profiter de cette superniche fiscale (une économie de 150 millions d’impôt en 2009), Eiffage tente depuis de faire de même avec APRR .

S’il réussit, les intérêts payés sur la dette d’acquisition – 3,8 milliards d’euros – pourront être déduits de l’assiette fiscale d’APRR. Mieux, les intérêts payés sur cette dette entre 2006 et 2010 grèveront les impôts d’APRR. Jean-François Roverato, le patron d’Eiffage, estime ainsi l’économie à plus de 300 millions d’euros. Dans ces conditions, il est fort probable qu’APRR ne paierait pas un fifrelin d’impôt ! Reste un petit caillou dans le pied du BTpiste : Arnaud Montebourg. Comme président du conseil général de Saône-et- Loire, le député PS est un mini-actionnaire d’APPR et s’oppose ainsi au retrait d’APRR de la Bourse. En réalité, l’ex-candidat à la primaire socialiste profite de cette position pour lutter contre un projet de grande envergure dans son département : la transformation de 160 km de route nationale en concession autoroutière à APRR .

Multiplication des tronçons, prolongation des durées de concession, optimisation fiscale, réduction du personnel… les émirs du bitume ont joué sur tous les tableaux pour rentabiliser leurs achats. Et l’Etat leur a fait un dernier cadeau. A partir de 2013, la taxe sur les poids lourds utilisant les routes nationales va transférer une partie importante de ce trafic vers les autoroutes .

Confort, vitesse et péage d’un côté, inconfort, lenteur et taxe poids lourds de l’autre : le choix est vite fait pour les patrons routiers. Selon leur syndicat, 10 % du trafic se reportera à terme des routes nationales vers les autoroutes. L’avenir s’annonce sans bouchons pour les gagnants des privatisations.

 

Autoroutes : la rente de Vinci sera-t-elle prolongée ?

 

Et si on renationalisait le réseau ?


«Il est des décisions irréversibles », constate, amer, François Bayrou, président du MoDem. A l’été 2005, il s’est trouvé bien seul parmi les responsables politiques à se battre contre la privatisation. « Je ne m’explique toujours pas le silence des socialistes à l’époque », souligne-t-il, un brin perfide. Il se souvient être allé plaider sa cause devant le Conseil d’Etat auprès duquel il avait déposé un recours, expliquant en quoi cette mesure était « juridiquement illégale, financièrement ruineuse et socialement irresponsable ». Peine perdue.

Aujourd’hui encore, au vu de l’exploit financier réalisé par les concessionnaires – qui ont récupéré en cinq ans près du tiers de leur investissement de départ, tant la machine autoroutière crache du cash –, le leader centriste persiste et signe : « Nous sommes en face d’un cas typique de spoliation du bien public suivi de bénéfices sans cause.. » Porteur d’une telle analyse, on pourrait imaginer que François Bayrou inscrive à son programme le retour à la situation antérieure, une renationalisation des autoroutes concédées en 2005, en quelque sorte.
« Malheureusement, on ne peut pas revenir en arrière », estime-t-il.
Principalement parce que cela impliquerait une indemnisation dont l’Etat aujourd’hui n’a plus les moyens, compte tenu de la valeur désormais acquise par ces sociétés.
 
Arnaud Montebourg, député de Saône-et- Loire, pense au contraire que la renationalisation est possible.
« Mais pas à n’importe quel prix ! » s’empresse-t-il d’ajouter, conscient de la charge de l’indemnisation.. Le « Monsieur 17 % » de la primaire socialiste a une idée, juridiquement délicate à manier, mais politiquement efficace : mettre tout en oeuvre pour réduire la valeur des concessions.
« Il faut utiliser la voie réglementaire pour contraindre à des embauches importantes, imposer une taxe spécifique sur les profits au titre du financement des routes, et augmenter la redevance que les concessionnaires paient à l’Etat propriétaire des terrains, la taxe domaniale. » Reste une troisième voie, que ni le leader centriste ni le socialiste n’envisagent : organiser une redistribution équitable des profits des sociétés d’autoroutes, non seulement entre l’Etat et les salariés, mais aussi vers les usagers.
 
Car ces derniers – surtout chez les usagers quotidiens – sont de plus en plus nombreux à se détourner de ces voies rapides, pourtant sept fois plus sûres que les routes traditionnelles, en raison de leur prix. Que devient alors la mission d’intérêt général des concessionnaires ? A l’Etat, garant des tarifs, de jouer son rôle. Arnaud Montebourg, qui dispose d’un siège au conseil d’administration d’APRR en tant que président du conseil général de son département, n’est guère optimiste sur la volonté publique : « Dans les réunions, je n’ai jamais vu le commissaire du gouvernement s’opposer à une hausse des tarifs. C’est le muet du sérail. » Il le restera, sauf s’il devient porteur de consignes strictes, que, jusqu’à présent, le gouvernement ne lui a pas données.
 


 


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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 08:28

Les membres du CHS-CT sont désignés par un collège constitué par les membres élus du comité d’entreprise et les délégués du personnel (art. L.4613-1 du Code du travail). Ce collège désignatif peut décider d’organiser deux scrutins séparés: l’un pour élire les représentants des salariés appartenant au personnel de maîtrise ou d’encadrement, l’autre pour élire les représentants des autres catégories de salariés.

Jusqu’à maintenant, la Cour de cassation considérait que l’organisation de deux scrutins séparés nécessitait un accord unanime des mem-bres du collège désignatif (Cass. soc., 29 octobre 2010, n°10-60067; Cass. soc., 26 janvier 1999, n°97-60511). Par une décision du 29 février 2012 – vouée à une large publicité puisqu’elle figurera tant au rapport annuel qu’au bulletin –, la Cour de cassation juge désormais que cette possibilité d’organiser deux scrutins séparés n’est plus subordonnée à un accord unanime (Cass. soc., 29 février 2012, n°11-11410, PBR).

Dans cette affaire, l’élection des membres du CHS-CT avait été organisée en deux scrutins séparés dont l’un destiné à élire le représentant des cadres. Or un membre du collège désignatif s’était opposé à l’organisation de deux scrutins séparés. Le tribunal d’Aix-en-Provence, saisi, avait refusé d’annuler les élections au CHS-CT au motif que l’irrégularité n’avait pas eu d’influence sur le résultat du vote. Se fondant sur la position classique de la Cour de cassation, exigeant l’unanimité pour l’organisation de deux scrutins séparés, un syndicat forma alors un pourvoi en cassation.

La Cour de cassation avait rejeté le pourvoi, relevant «qu’aucune disposition lé-gale ne s’oppose à ce que le collège spécial unique procède à la désignation des membres du CHS-CT par deux scrutins séparés, dont l’un est destiné à l’élection du ou des salariés appartenant au personnel de maîtrise ou d’encadrement, conformément à l’article L. 4613-1 du Code du travail». Elle ne fait plus référence à une condition d’unanimité pour l’organisation de deux scrutins séparés, une majorité simple étant suffisante.

Il convient de noter, à titre de parenthèse, que tous les membres du collège désignatif, peu important leur catégorie d’origine, doivent voter lors de chaque scrutin (Cass. soc., 30 octobre 2001, n°00-60230).

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26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 14:01

Réponse à nos difficultés!!!

3ème plan de retour à l’équilibre  

C’est inacceptable  


NON ----> à la mobilité des agents  

NON ----> aux suppressions des remplacements  

NON ----> à l’ajustement des effectifs à l’activité  

NON ----> à la remise en cause des congés d’été  


M--dicale1.gifVos conditions de travail vont encore se détériorer ! 

Ce n’est pas aux agents de payer les erreurs

qui nous conduisent  dans le mur.


livre_011.gifSIGNEZ LA PETITION EN LIGNE

Mes Opinions.com - Catégorie « Santé »,  

« défense du CHU de DIJON 2012 »  

 

 ARRETONS LE MASSACRE !!! 

 

Vous trouverez ci-joint le lien pour la pétition en ligne, merci de le communiquer

 

http://www.mesopinions.com/defense-du-CHU-de-DIJON-2012-petition-petitions-1b7ab52e8c6329d2cfe11eff27060d28.html  

 


Syndicat Force Ouvrière

du CHU de Dijon

permanences les :

lundis après-midi de 14h à 17h

 3ème étage sans asenceur du batiment des services généraux,

complexe du Bocage:

tel : 03.80.29.52.80

mercredis après-midi de 14h à 17h ; batiment A (conciergerie) Champmaillot :

tel: 03.80.29.57.36

ou sur rendez-vous

mail : syndicat.fo@chu-dijon.fr

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